Cathares, un patrimoine écrit.

Exposition du 24 janvier au 17 février 2019

Château Comtal / Cité de Carcassonne.

PROLONGEMENT JUSQU’AU 10 MARS.

Dossier de presse

Les XIIe et XIIIe siècles voient se développer, spécialement en Italie et en Pays d’Oc, de véritables Eglises chrétiennes sans lien avec la papauté romaine. Elles ont des institutions propres, avec leur clergé, séculier et régulier, leurs liturgies du salut de l’âme – baptême spirituel ou consolament – leur lecture savante des Écritures, leur littérature religieuse et leurs idéaux apostoliques.

La Papauté condamne ces religieux non conformistes comme hérétiques, sous le nom de « cathares ». Eux-mêmes ne se donnent d’autre nom que Bons Chrétiens, ou Bons Hommes et Bonnes Femmes.
Contrairement aux idées reçues, le phénomène cathare est amplement documenté. La polémique des clercs diabolise l’hérésie pour mieux la combattre. Les chroniques égrènent les événements de sa répression. Les archives de l’Inquisition éclairent les dissidents eux-mêmes : hommes et femmes, religieux et laïcs.

Cette exposition ne présente pas l’ensemble des sources documentant le catharisme. Après un bref survol d’archives inquisitoriales dessinant le contexte, l’accent sera mis sur l’authentique Patrimoine écrit que les cathares ont légué. Quatre manuscrits originaux, en latin et occitan, ont survécu. Ils ouvrent un accès direct à la religiosité dissidente et lui rendent sa place dans le climat intellectuel et spirituel de son temps.

AB